1er février 2017 à 15h33 par La rédaction

Présidentielle 2017 : le revenu universel en question

Rendez-vous TOTEM Chaque mercredi, les élus locaux de nos régions défendent une proposition-phare de leurs candidats à la présidentielle. Cette semaine : le revenu universel.

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badge presidentielle2017C’est un nouveau rendez-vous que vous donne la rédaction de TOTEM chaque mercredi jusqu’à l’élection présidentielle. Nous demandons aux élus locaux de nos régions de défendre une proposition-phare de leurs candidats à l’Elysée.

Pourquoi la mettre en place, que répondent-ils à ceux qui pensent que ce n’est pas une bonne idée ? Chaque semaine, nos journalistes en régions demanderont à une personnalité locale de se mouiller pour son candidat et de fourbir ses arguments.


Le revenu universel

Pour ce premier volet, retour sur l’idée qui a agité les débats de la primaire à gauche, le revenu universel. Son principe soulève un certains nombre de questions. Il a séduit aussi, si l'on en juge le succès de Benoit Hamon à l'issue de cette primaire.

"Sortir la tête de l'eau"

C'est le cas de l’un de ses soutiens aveyronnais, le maire de Saint-Rome-de-Cernon, Pierre Pantanella, interrogé par Dominique Bahl. "Plus j'y réfléchis et plus l'idée de séduit", affirme d'emblée Pierre Pantanella pour qui ce revenu universel va permettre d'aider "les personnes en situation de pauvreté, les étudiants et les agriculteurs". Ils vont pouvoir "sortir la tête de l'eau".

Concernant la question du financement, le maire de Saint-Rome-de-Cernon explique que le revenu universel sera d'abord "réservé aux jeunes". "45 milliards d'euros, réservés jusqu'alors aux entreprises, seront réorientés" vers le revenu universel. 

"Répondre aux suppressions d'emplois"

Christophe Geneix est le représentant de Benoît Hamon dans le Gard. Interrogé par Julien Olivarès, il défend lui aussi le revenu universel. "Un rapport de l'OCDE montre que des emplois peu ou pas qualifiés vont disparaître dans les années qui viennent", expose Christophe Geneix, "c'est dans ces ces cas-là que le revenu universel peut répondre à la précarité".

Le revenu universel sera mis en place progressivement. Si Benoît Hamon est élu, "on augmente les minima sociaux de 10% avec un RSA à 600 euros", détaille le représentant du candidat dans le Gard. "Dans un second temps, on mettra en place une concertation citoyenne pour définir ce revenu universel et attribuer ensuite 800 euros mensuels aux personnes gagnant moins de 2.000 euros par mois."

Et chaque vendredi, TOTEM vous donnera la parole sur une thématique de campagne.