6 février 2017 à 21h42 par La rédaction

Les réactions locales après la 'contre-attaque' de François Fillon

François Fillon a répondu lundi après-midi aux accusations d'emplois fictifs concernant sa compagne. Tour d'horizon des réactions dans nos régions.

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François Fillon a contre-attaqué lundi au cours d'une conférence de presse de près d'une heure, dans son QG de campagne, à Paris.

Le candidat de la droite à la présidentielle a martelé que "tous (ces) faits" étaient "légaux" et maintient le cap vers la présidentielle tout en présentant ses "excuses aux Français".

P. Morel-A-L'Huissier : "Opération mains propres"

"Je crois que maintenant les choses sont dites", affirme le député (LR) de la Lozère, Pierre Morel-A-L'Huissier. "Pour lui, il fait opération mains propres sur la situation qui lui était reprochée." L'élu lozérien approuve aussi l'idée émise par François Fillon de définir le statut du député et du sénateur, "chose que je réclame depuis des années".

 

Pierre Morel-A-L'Huissier d'ajouter : "j'espère que certains, qui s'en sont pris à François Fillon, feront la même opération de vérité par rapport à leur femme et leurs enfants".

P. Coste : "Il est redevenu le patron"

Pascal Coste, le président du conseil départemental de la Corrèze, a récemment évoqué "l'urgence de remplacer François Fillon". Membre de l'organigramme de campagne du candidat François Fillon, il avait dit "à plusieurs reprises de faire un mea culpa d'entrée". "Les pratiques sont choquantes pour le plus grand nombre des Français", ajoute Pascal Coste.

Le président du conseil départemental de la Corrèze poursuit : "François Fillon reprend les rênes, il est redevenu le patron et il n'y a plus de Plan B". Pascal Coste complète en expliquant avoir demandé d'être relevé de ses fonctions dans la campagne pour rester en retrait. Mais, il confie qu'il votera bien François Fillon lors de l'élection présidentielle.

Y. Censi : "Je n'ai jamais douté"

"Moi je n'ai jamais douté de François Fillon", affirme d'emblée le député de l'Aveyron, Yves Censi pour qui "les élus locaux attendaient une réponse et une clarification sur ce sujet". "Comme dans toute campagne présidentielle, c'est toujours très violent", ajoute Yves Censi, aussi président de la fédération des Républicains pour l'Aveyron.

Il a pu y avoir un doute sur la victoire mais, "je n'ai pas ressenti de doute sur l'homme lui-même", complète le député aveyronnais.

Photo : Montage TOTEM