28 avril 2021 à 6h27 par Fanny Paul

La FSU dénonce le malaise de la profession, accentuée par la Covid-19

Cantal Ras le bol général, attente des annonces, enseignants épuisés, et jeunes dans l’expectative. Le syndicat de la FSU dans le Cantal retranscrit l’état d’une profession entière à quelques jours de la fête du travail.

Logo haute définition

Les écoliers sont repartis en classe, les collégiens et les lycéens devront attendre lundi prochain. En distanciel pour certains, en présentiel pour d’autres, les enseignants doivent s’adapter continuellement. Dans les classes, il manque de tout, même de masques selon la FSU. Certains enseignants ont encore des masques en tissu distribués par l’administration. Les tests sont jugés « insuffisants » et leur caractère non obligatoire est une passoire qui ne sert à rien selon le leader du syndicat enseignant FSU dans le Cantal.

Lionel Maury secrétaire départemental de la FSU du Cantal traduit le malaise de toute une profession.

Le 1er mai aura un goût amer selon Lionel Maury, secrétaire départemental de la FSU Cantal qui pointe du doigt les ordres, contre ordres, ou injonctions.

Les enseignants sont désabusés, sans parler des jeunes en souffrance comme ceux qui doivent passer le Bac cette année et les étudiants inquiets.

Lionel Maury, de la FSU Cantal