Être parfait pendant le confinement : impossible ! Une montalbanaise prend la parole

Ces injonctions à tout bien faire sous prétexte "qu'on a le temps" ne sont pas du goût de tous et font même culpabiliser selon une montalbanaise. Dans une vidéo publiée sur YouTube, Emmanuelle Bègue se dit au bord du "burn-out". Une vidéo dans laquelle elle explique ne pas se reconnaître dans cette volonté absolue de «surcompenser» le confinement.

"La première semaine, j'ai fait des plannings heure par heure pour l'école et le télétravail. J'étais très contente d'avoir pu inclure plein de temps libre, ce qui signifiait qu'on allait faire plein de choses. 

Dans la réalité, la mère de famille et entrepreneure s'est heurtée au refus de ses enfants d'appliquer le planning. Emmanuelle ajoute que "lorsqu'on télétravail, on a beau mettre les enfants devant un documentaire intructif -pour se donner bonne conscience-, ça ne les empêche pas de venir frapper trois fois à la porte du bureau et ça devient très compliqué de télétravailler".

Inutile d'ajouter du stress au stress

"Les enfants ne vont pas s'autodétruire parce que le programme scolaire n'est pas terminé ou parce que l'histoire géo a été davantage travaillée que les maths que l'on aime moins" sourit Emmanuelle.

Même analyse pour les repas : si les enfants ne mangent pas des repas équilibrés tous les jours, "rien de grave" insiste cette maman de deux enfants. Les menus "pâtes ou haricots au beurre" ne doivent pas faire culpabiliser les parents.

"Si je n'ai pas fait trois séances de yoga dans la semaine ou pas fait de sport ou méditer quatre fois par jour c'est pas la fin du monde" ajoute Emmanuelle qui plaide pour ne pas se mettre une pression inutile dans ce climat déjà angoissant.

La vidéo d'Emmanuelle Bègue

Pour réécouter Emmanuelle Bègue

Photo : Capture d'écran YouTube